17 Nov
17Nov
Ce que les syndicats et les mouvements politiques ont ressenti avec les Bonnets Rouges est très exactement ce que vont vivre les nostalgiques des Bonnets Rouges face au Gilets Jaunes. Et si des groupes persistent à exister sporadiquement après les Gilets Jaunes, ils auront mûri et vivront rapidement un nouveau mouvement de ras le bol, non constitué, ponctuant l'histoire sociale. Les novices auront l'impression d'être remplacés.
Les syndicats et les partis diront qu'ils avaient des propositions sociales claires et des projets de société  ; les Bonnets Rouges y ajoutaient des revendications identitaires légitimes mais repartaient parfois de rien quant à une vision précise de la société souhaitée ; les Gilets Jaunes… ont copie blanche, ils sont animés par le ras le bol des fins de mois difficiles, des taxes qui plombent leur salaire, le fruit de leur de leur travail, et plusieurs n'ont jamais manifesté. Ils partent de rien et refusent comme les Bonnets Rouges la solution politique pure. Le simple terme "politique" inspire un rejet mais il s'agit néanmoins de milliers de personnes s'aventurant souvent pour la première fois dans un engagement politique, malgré eux.
Donc, à suivre…


En attendant, les raisons des taxes, nous les connaissons depuis longtemps :


 - le centralisme français et donc la réquisition des richesses pour et par Paris jusqu'à l'asphyxie totale de territoires entiers. La panique de Paris de ne plus avoir personne à son chevet se fait sentir désormais ;
 - l'économie de profits… en faveur d'une classe très restreinte et surtout pas pour l'emploi, les salaires et les conditions de travail du plus grand nombre ;

 Et si c'est écolo d'utiliser moins la voiture, alors plutôt qu'une nouvelle taxe :


 - empêchons la spéculation immobilière en votant pour des candidats qui s'engageront dans ce sens. Ce qui permettra à tout un chacun d'habiter près de son lieu de travail ou de trouver un travail et un logement dans les secteurs où les emplois sont plus nombreux ;
 - développons les transports en commun en levant nos impôts directement pour nos collectivités : Paris consomme un budget transport public deux fois supérieur à celui du reste de l'hexagone, en comptant la plus grande partie privatisée. Et tout le monde paie pour eux ;
 - créons de franches voies cyclables. 















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