16 Nov
16Nov

Depuis la fin des années 90, je n'ai eu de cesse d'alerter sur la baisse des dotations (l'infime part des impôts qui revient dans nos collectivités, le plus gros étant sacrifié à Paris et pour Paris). 

Paris pompe tout pour encore plus de centralisme ; ce qui se solde par la ruine de nos villes, bourgs et villages, le départ des actifs, la fermeture des commerces, la faillite des entreprises, le suicide des artisans et des paysans... 

Face à ce centralisme, il est devenu très difficile de vivre et de travailler au pays puisque la France pille et confisque le pouvoir décisionnel, tout en nous envoyant ses Français aux moyens financiers plus importants. Les jeunes actifs n'ont plus les moyens d'habiter dans les bassins d'emploi : l'activité économique diversifiée s'étiole, les acquis sociaux s'effondrent, la culture humaine meurt... La Bretagne se meurt. 

Dans cette servitude - dorée pour certains - le gouvernement Barnier souhaite augmenter les frais de notaire... Autrement dit, il entend faire barrage encore plus aux primo-accédants. Et ce sont nos élus des Conseils départementaux qui l'ont demandé ! Les taches que la masse a élues.

Franchement, depuis plus de 20 ans, au risque de passer pour prétentieux, j'avais annoncé TOUS LES SCÉNARIOS : que ce soit sur ce sujet des budgets des régions administratives et des départements, mais aussi en matière d'écologie, d'urbanisme, de culture, de précarisation du travail, etc... absolument tout. Je n'ai pourtant pas fait beaucoup de voix et je me suis attelé sans relâche à la tâche, et sans finances. Aujourd'hui, j'entends mes concitoyens geindre et certains me reprochent même de "me plaindre" quand j'évoque simplement les problèmes et propose encore des solutions. C'est dire la détérioration cognitive dans la société et combien la démocratie ne peut plus fonctionner avec une masse informe pareille. Le grand test de 2020-2022 a de toute façon démontré l'étendue de la désolation dans notre société. La majorité était prête à porter la muselière, à se faire injecter n'importe quoi et pour rien, à accepter n'importe quelle posture, à rester enfermer, à circuler avec des autorisations, à soutenir le fait que des gens soient déchus de leurs droits sociaux et privés leur emploi, jusqu'à ne plus pouvoir nourrir leurs enfants...

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