Deux exemples de destruction de bassins versants dans la communauté de communes Golfe du Morbihan - Vannes agglo.

Le premier est à Vannes, derrière les prairies flottantes de Kermesquel que l'association Bemdez, par sa mobilisation, avait sauvé de la destruction totale souhaitée par les élus de l'époque, au début des années 2000.

Désormais, toute la zone d'entrance des eaux en amont subit de profonds terrassements puis, elle est bétonnée et bitumée pour accueillir des lotissements, actuellement en construction. Des terres agricoles disparaissent. Par ailleurs, d'importants volumes de roche et de sol, constituant un réservoir d'eau, disparaissent, jusqu'à l'assèchement définitifs des sources et des cours d'eau.

Ces espaces sont des zones éponges et des réserves en eau. Leur destruction entraînera des crus en aval, à Vannes, lors d'intempéries. Déjà, de coûteux travaux avaient été réalisées pour contenir les eaux en centre-ville, au niveau de Saint-Patern et des remparts. Les premières destructions et les travaux palliatifs pour pallier l'arrivée d'eaux pluviales ont été ordonnés sous le règne de François Goulard.

Manifestement la majorité de David Robo, l'opposition dans sa totalité, ainsi que tous les élus de Parc Naturel Régional ont l'air d'encourager ces destructions irrémédiables. Sur le plan écologique, il faut bien avouer qu'élus de la majorité et de l'opposition ne sont pas d'une grande utilité.

Sur la deuxième photo, un bassin versant à Brandivy... Même scénario, mêmes conséquences.