Comme pour bien d'autres produits, au nom de l'écologie, les autorités nous poussent à remplacer nos véhicules. Consommer plus, de manière contrainte, c'est puiser de la matière première. Ainsi, l'Etat fait de la voiture électrique un produit écologique, contre les énergies fossiles et contre la production de CO2.
En quoi renouveler des biens qui fonctionnent seraient-ils plus écologiques que de les conserver ?
En quoi équiper des voitures de batteries d'une demi-tonne, utilisant des métaux rares, serait-il une avancée écologique ?
En quoi ouvrir des carrières de très grande profondeur, anéantissant les reliefs, les réserves en eau, les zones naturelles et déstabilisant des plateaux géologiques, seraient-ils synonyme d'écologie ?
En quoi utiliser massivement l'énergie nucléaire, qui impose l'utilisation de minerais d'uranium, notamment, qui se rarifieront, de l'importer par cargos, de bâtir ces centrales et de les démanteler sur un nombre interminable d'années, sans pouvoir en recycler les déchets, seraient-ils écologique ?
Encore une fois, la plus grave crise de la société est intellectuelle.