En cette période durant laquelle nous sommes confrontés à des températures élevées, voire caniculaires, les médias français n’ont de cesse de parler des changements climatiques. Au quotidien, autant dire qu’aucun élu n’a le courage de prendre le taureau par les cornes.
Voici quelques exemples que chaque collectivité peut mettre en œuvre. Il suffirait de choisir les bons élus, ceux qui ont des idées et la foi en l’Humanité.
- l'Angleterre et le Pays-de-Galles ont décidé de planter une forêt immense alors qu'ici nous laissons détruire les vieux arbres et le bocage dans l'indifférence quasi-totale ;
- la réduction de la puissance des véhicules (on ne brille pas par la puissance du moteur de sa voiture !). Les gros véhicules particuliers consomment parfois quatre fois plus que « la voiture de Monsieur tout-le-monde » : ils rejettent donc encore plus de gaz à effet de serre ;
- Une mesure qui permettra d’en envisager une autre : la suppression de la majorité des ralentisseurs qui contraignent les automobilistes à « pomper » sur l’accélérateur après chaque freinage et, par conséquent, à multiplier la consommation et les rejets dans l’atmosphère. Notons aussi que certains véhicules sont démesurés quant à l’étroitesse des routes balnéarisées par nos élus parisianisés et c’est une occasion pour rectifier la fluidité de la circulation ;
- à défaut de prendre cette mesure : sanctionner les véritables véhicules polluants, neufs (et non les vieux véhicules des gens qui ne peuvent pas faire autrement) ;
- le développement sérieux des transports en commun (lié à la décentralisation) ;
- une politique locale contrariant le centralisme coûteux et polluant. A travers des décisions locales mettant l’Etat face à ses responsabilités, son hold-up sur les finances des collectivités. Nous finançons des infrastructures parisiennes devenues « projets d’Etat », il n’y a pas de raison de ne pas en faire autant ici. Le centralisme, c’est une concentration de population à alimenter, le déracinement des expatriés générant des déplacements réguliers vers les familles, le financement de Paris, la « pompe à énergies ») ;
- la relocalisation de l'emploi, du commerce et de l'habitat afin de mettre un terme aux mouvements néfastes de population ;
- aller plus loin dans le développement des énergies renouvelables et dans les économies d'énergie. Cela implique de sortir progressivement du nucléaire dont on ne maîtrise pas les risques et dont le démantèlement reste périlleux et au coût illimité ;
Et sur le plan international (encore faut-il avoir une représentation), il est nécessaire de réfléchir à la réduction des naissances pour tous. Le sujet est tabou tant le paradoxe entre l’instinct humain et animal de pérennisation de l’espèce d’un côté, alors que l’on assiste à la destruction des nations de l’autre, est poussé à son comble. Or, tels que nous sommes partis, aucune espèce ne risque de survivre : il faudra bien songer rapidement à cette régulation en acceptant que la Terre ne puisse plus fournir pour autant de « consummateurs ».
Un quartier les pieds dans l'eau : Beau-Soleil en Saint-Avé, maire socialiste, vice-présidente chargée du tourisme, du patrimoine et des voies navigables à la région.