Le premier rapport réalisé par le Département des Droits de l’homme et du vivre ensemble du gouvernement de la Communauté autonome basque révèle 4 113 cas de torture en un peu plus de cinquante ans. Alors que l’Espagne envoyait les GAL dans le but d’assassiner les militants basques, la France engageait sa participation dans le soutien de ces milices surnommées les « Escadrons de la mort ». En parallèle, la pratique de la torture battait son plein à cette période comme réponse franco-espagnole aux revendications légitimes du peuple basque. Rien d’étonnant de voir l’Etat espagnol dont l’organisation est à bout de souffle agir violemment contre les aspirations catalanes. Selon le même fonctionnement, l’Espagne conserve embastillés les dirigeants catalans élus démocratiquement. Ces derniers passeront les fêtes de fin d’année en prison pour le seul fait d’avoir soutenu la démocratie.
Mais que font nos élus, notamment nos députés, pour défendre la démocratie et l’attitude citoyenne dont ils se gargarisent au moindre fait, à longueur d’année ? Quelles sont alors leurs vraies intentions ?