Je me suis fait violence, mais, devant une actualité où chacun joue au moraliste d’opérette, ma retenue n’a pas tenu bien longtemps avant de partager à nouveau ce texte. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé, faisant la une de l'actualité nécrologique, serait purement fortuite, évidemment ! D'ailleurs, on nous rafraîchit la mémoire sur l'affaire des "sidatoriums". C'est vrai, c'est ignoble, imaginez jusqu'où ça aurait pu aller : comme en 40, avec des laissez-passer, des couvre-feux, des confinements, des interdictions de déplacement et de regroupement, des forces de l'ordre qui vous traquent et vous punissent parce que vous n'auriez pas déclarer votre maladie supposée... Et le plus abject aurait été des injections sous la contrainte de la déchéance civique. Quoi, j'ai dit une bêtise ? Pourquoi me regardez-vous étrangement ?
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