Armerzh ha gourc’hwel / Economie & emploi : travailler, vivre et s’épanouir au pays et parmi ses proches
  •  La priorité d’embauche pour les résidents dans un rayon de 100 km, les membres de leurs familles expatriés, la conjointe ou le conjoint, et pour toute personne extérieure s’engageant clairement à œuvrer pour l’emploi ou l’identité locale. Tout poste à pourvoir devrait faire l’objet de deux mois de publication dans un organisme de placement agréé. Passé ce terme, si aucun candidat local ne satisfait au profil recherché, l’employeur sera autorisé à recruter au-delà du périmètre. Il importe que chacun puisse choisir de travailler et vivre au pays, de s’y épanouir parmi ses proches, de participer à consolider et à développer sereinement la société bretonne avant de pouvoir orienter de nouveaux marchés équitables vers les autres pays. Vivre ici dignement participera à vivre mieux ailleurs.
  • Un statut de résident permanent ouvrant à l’acquisition d’un bien immobilier, selon un nombre d’années minimales, pour limiter la spéculation immobilière et permettre aux actifs de se réapproprier nos villes et villages ; un établissement foncier public renforcé et l'intervention des collectivités pour encourager les regroupements de propriétaires dans l'achat d'immobiliers afin de contourner la spéculation immobilière.
  • La défense prioritaire de nos entrepreneurs, de nos artisans, des professions libérales et de nos PME-PMI. Il s’agit de placer naturellement les forces économiques les plus vives de la Bretagne au centre des échanges. Parmi les contraintes à lever : la simplification des démarches administratives de nos entrepreneurs, la baisse des charges sociales et l'évaluation de la compétence de leur régime social.
  • La hausse des salaires à travers une reconnaissance de chaque métier, chaque qualification et spécialisation. Une répartition proportionnelle des dividendes.
  • Une autonomie fiscale. Des impôts levés par des administrations fiscales décentralisées afin de répondre directement aux besoins. Comme d’autres entités historiques en Europe, la Bretagne reversera à hauteur de 5 % des impôts à l’Etat. En effet, le centralisme n’est plus supportable : il entraîne l’affaiblissement du tissu socio-économique, la fermeture des services publics, la fuite des capitaux, des faillites, la perte de marge de manœuvre financière pour lutter contre la pauvreté et l’exode.
  • La co-officialité des langues historiques (breton, basque…). L’embauche d’au moins une partie des personnels pouvant s’exprimer dans la langue historique de la circonscription. Le développement favorisé de notre identité culturelle et linguistique bretonne (breton et gallo) forge également une identité collective lisible dans les relations internationales.
  • La garantie d’une allocation de retraite décente, correspondant au coût de la vie et aux besoins des bénéficiaires, et une protection particulière des retraites : ponctionner les retraites revient à pénaliser le droit de profiter pleinement de la vie. Les ressources sont à trouver dans le dynamisme et la protection économiques d’une société à l’échelle humaine et responsable.
  • Une administration rapprochée du territoire en épaulant les agriculteurs. Les paysans participent à la gestion de la moitié de la superficie du pays et se donnent pour mission de nourrir la population.
  • Le développement de la façade maritime au potentiel incroyable. Une politique maritime au centre de l’économie, protectrice des professionnels de la mer.
  • La mise en place de circuits courts, du producteur au consommateur, dans toutes les collectivités publiques.
  • La reconstruction des services publiques et le renforcement de leur vocation première de satisfaire les besoins d’intérêt général : Santé, Enseignement, Poste et Télécommunications, des antennes audiovisuelles bretonnes publiques, énergie…
  • L’intervention des collectivités pour réduire les inégalités salariales, grâce à une déconcentration des budgets, jusqu’alors réquisitionnés au profit de Paris - Ile-de-France.
  • Un terme à tout « impôt privé » exigé par les banques par le biais des tarifs bancaires appliqués par les frais de tenue de compte et autres retraits injustes.

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