Il y a cinquante ans, les soldats britanniques ouvraient le feu sur des Irlandais marchant pour les droits civiques. La mémoire des victimes du "Bloody Sunday" était honorée ce dimanche dans une Irlande du Nord meurtrie par les années noires des "Troubles" et les espoirs de justice déçus.
Se souvenir des disparus de Derry. Portraits et roses blanches en tête de cortège, des centaines de personnes ont célébré dimanche 30 janvier le cinquantième anniversaire du “Bloody Sunday”.
C’était “un massacre dans nos rues”, a souligné Michael McKinney, dont le frère a été tué lors de la manifestation pacifique pour les droits civiques qui s’est achevée dans un bain de sang le 30 janvier 1972 à Derry, deuxième ville d’Irlande du Nord.
50 ans après, une grande partie de l'Irlande est toujours occupée par les Britanniques.
Cet événement a eu lieu en Europe, à nos portes, sa commémoration aurait dû faire la Une de l'actualité dans des Etats européens et dans une Union Européenne réellement démocratiques.